La médecine chinoise 

La résistance persistante du parasite Plasmodium aux autres traitements antipaludéens (par exemple la quinine et ses dérivés) a imposé d’autres stratégies pour réduire l’incidence du paludisme. L’artémisinine a été utilisée pendant des siècles dans la médecine traditionnelle chinoise pour traiter la fièvre et le paludisme. Le paludisme est une maladie infectieuse endémique dans 109 pays. La résistance du parasite Plasmodium aux autres traitements antipaludiques (tels que la quinine et ses dérivés) a nécessité d’autres stratégies pour réduire l’incidence du paludisme.

Prix Nobel

Fue Tu Youyou, chercheur en médecine traditionnelle chinoise, a constaté que la molécule artémisinine, provenant de la plante Armoise Annuelle, était potentiellement efficace contre le paludisme. Cette découverte est devenue l’une des découvertes les plus importantes de la médecine au 20ème siècle, au point que Tu Youyou a reçu le prix Nobel de médecine en 2015 pour son travail.

OMS et le paludisme

En 2012, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a créé une initiative spécifique pour combattre le paludisme en utilisant la thérapie combinée à base d’artémisinine (ACT). Les ACT sont actuellement les antipaludéens les plus efficaces et les plus productifs disponibles.

Recherche

Au cours de la dernière décennie, des centaines d’études scientifiques ont été réalisées pour éclaircir l’énorme potentiel thérapeutique de la molécule d’artémisinine, et de ses dérivés, pour traiter non seulement le paludisme, mais aussi de nombreuses autres maladies par exemple le cancer, les maladies auto-immunes (sclérose en plaques), inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde), dermatologiques (dermatite séborrhéique) et les maladies rares (maladie de Lyme et le le schistosome).